Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Allô Machatte

22 janvier 2014

USA

Un couple d'ami vient de rentrer d'un long voyage aux États-Unis. On se retrouve dans les rues de notre ville natale, Quimper. Ils sont très enthousiastes, et nous expliquent qu'ils ont rapporté une grenouille apprivoisée, des jeans qui se dézipent jusqu'en bas, et qu'ils sont sur le point de s'inscrire à un cours de danse country. Je suis jalouse.

Publicité
Publicité
18 janvier 2014

Penis

Je vais chercher ma fille à l'école. Rapidement, dans l'entrée de l'école, je me retrouve prise dans une mêlée de parents et d'enfants. On est les uns sur les autres, je ne reconnais personne, ne retrouve pas mon enfant. C'est étouffant et relativement inquiétant. D'un coup, je me rends compte qu'un des enfants que je pensais être une fille se révèle en fait être un garçon. Il se tient devant moi, debout, alors que je suis à terre, encore bloquée par une masse de gens. Il est tout nu et a un énorme pénis poilu, avec sa tête de petite fille. Je suis horrifiée. 

16 décembre 2013

1600 m2

Voilà qu'on nous propose un très très grand appartement dans le même immeuble que chez nous. On ne savait même pas qu'il en existait d'aussi grand dans le quartier. Il est au sixième étage (sans ascenseur, bien sûr) et il coûte 1600 euros par mois. Ce qui est super bon marché vue l'énorme surface (500 m2 !). Il y a trois chambres, un gand salon. Mais pas de cuisine ni de salle de bain. Les pièces font chacune la taille de mon appartement actuel (au moins !) et sont toutes en enfilade. On pense mettre notre lit dans la dernière, comme ça on ne réveillera pas les enfants en passant dans leurs chambres le soir… Parquet au sol, cheminées, murs blancs… on va être bien.

15 décembre 2013

Moquette

Je suis en train d'aider la mère de Guillaume Gallienne à déménager. À la fin, elle me tend un filtre de cafetière et me dit : "Regarde, avec ça, je vais te faire un super chocolat chaud, ça s'appelle un haut-couture." J'ai quelques doutes. Je prends la route et je m'arrête dans un motel aux murs tapissés de moquette rouge. Ma chambre est petite, je regarde le parking, j'attends quelque chose. J'ai l'impression d'être dans une autre époque.

 

3 décembre 2013

Porteuse

Je suis une mère porteuse pour mon amie M. Je porte sa petite fille qui devra naître au mois de mai prochain. Je la sens bouger, c'est très chouette mais tout à coup, je prends conscience de plein de choses : je vais devoir accoucher… et je n'ai pas du tout envie de repaser par là. Et je m'en fais pour le statut juridique. Qui déclare quoi ? Ça se passe comment à la préfecture ? Et dans quelle maternité mon amie m'a-t-elle inscrite ? Je vais devoir me taper une bonne grosse péridurale dégueulasse, si ça se trouve – enfin si ce n'est pas mon enfant, c'est peut-être pas très grave. Angoisse.

Publicité
Publicité
2 décembre 2013

Manqué

Ding Dong. C'est mon frère qui sonne à la porte. Il y a mon père aussi. Leur venue n'était pas du tout prévue. Je suis très en colère contre mon père. Il me serre fort contre lui et me dis "Je t'ai tellement manqué". Ça me révolte. J'ai envie de lui crier dessus.

24 novembre 2013

Nourrice

On a rendez-vous à la PMI avec la nourrice de J., qui est désormais celle de E. On prend l'ascenseur ensemble, c'est un vieil immeuble parisien. On s'arrête dans le bureau d'une femme vêtue de vert. On reste très peu de temps. On rentre ensemble jusque chez la nourrice. Là, on retrouve tous les enfants, dont le nôtre, attachés dans leurs transats respectifs. Il n'y a pas d'adulte pour les surveiller, ils sont livrés à eux-mêmes. On prend brusquement conscience qu'il faut changer de nourrice.

20 novembre 2013

195

Je suis chez ma grand-mère. Je sais qu'elle est morte il ya quelques jours ou semaines. Je suis avec mon père, mon frère et mon oncle. Mon arrière-grand-mère est en train d'être examinée par un médecin dans la chambre de derrière. Il lui prend sa tension. Il revient, l'air désolé. Il pose une feuille sur le canapé sur laquelle il est indiqué "195". Je sais que ce chiffre veut dire qu'elle vient de mourir. Mon oncle Alain ne voit que "19" (ou ne veut voir que "19") et se réjouit, ça veut dire que sa tension est correcte. Le médecin commence à lui parler de pompes funèbres, et là, je sens la panique gagner tout le monde. Je semble être la seule à comprendre la situation et à m'en accomoder. Je suis triste, mais les nerfs tiennent bon.

18 novembre 2013

Perdue

Je suis dans une galerie marchande souterraine canadienne. Il y a plein d'enfants accompagnés de leurs animatrices de garderie. Un instant d'inattention et ma fille m'échappe. Je ne la vois plus. La panique me gagne, je crie son prénom, je crois la retrouver à chaque enfant blondinet et bouclé que je croise, mais non. Escalators, couloirs, rayons de vêtements… Je l'ai perdue. 

19 août 2012

Reims, hôtel et cocons jaunes

On se fait un petit tour à Reims avec des copains, on doit se rendre à un concert le soir même. On a prévu de loger à l'hôtel, tous dans la même chambre. On s'adresse à un hôtel du centre-ville qui nous refile une chambre très grande mais très peu utilisée selon le monsieur de l'accueil. Quand on arrive dans la chambre, on se rend compte que quelque chose cloche. Déjà, ce n'est pas une simple chambre, c'est un véritable appartement. Ce n'est pas très clean, et il y a une pièce au fond qui nous attire. On y entre prudemment, et ce qu'on y trouve est très effrayant, mais fascinant. Des corps momifiés dans une espèce de cire jaune sont entreposés, tels des cocons d'insectes. Qu'est-ce que ça peut bien être ? On commence à mener l'enquête. On trouve les affaires personnelles de la personne ayant vécu dans l'appartement avant nous. Il s'agit surtout de dictionnaires, les mêmes dont je me sers pour le travail. Sur la page de garde de l'un d'entre eux, sont indiquées des dates, et l'on comprend que la personne qui a enrubanné ces corps doit être très vieille : les dates les plus anciennes remontent à 1910. On saisit également qu'elle devait être médecin légiste ou quelque chose ayant trait à la morgue. Cette enquête devient palpitante et on se demande ce que l'on pourrait en faire. On sort dans la rue – elle est pavée – et je suggère à mon voisin, B., de contacter la revue  Vice, que l'histoire pourrait intéresser. 

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité