On se fait un petit tour à Reims avec des copains, on doit se rendre à un concert le soir même. On a prévu de loger à l'hôtel, tous dans la même chambre. On s'adresse à un hôtel du centre-ville qui nous refile une chambre très grande mais très peu utilisée selon le monsieur de l'accueil. Quand on arrive dans la chambre, on se rend compte que quelque chose cloche. Déjà, ce n'est pas une simple chambre, c'est un véritable appartement. Ce n'est pas très clean, et il y a une pièce au fond qui nous attire. On y entre prudemment, et ce qu'on y trouve est très effrayant, mais fascinant. Des corps momifiés dans une espèce de cire jaune sont entreposés, tels des cocons d'insectes. Qu'est-ce que ça peut bien être ? On commence à mener l'enquête. On trouve les affaires personnelles de la personne ayant vécu dans l'appartement avant nous. Il s'agit surtout de dictionnaires, les mêmes dont je me sers pour le travail. Sur la page de garde de l'un d'entre eux, sont indiquées des dates, et l'on comprend que la personne qui a enrubanné ces corps doit être très vieille : les dates les plus anciennes remontent à 1910. On saisit également qu'elle devait être médecin légiste ou quelque chose ayant trait à la morgue. Cette enquête devient palpitante et on se demande ce que l'on pourrait en faire. On sort dans la rue – elle est pavée – et je suggère à mon voisin, B., de contacter la revue Vice, que l'histoire pourrait intéresser.